Dans une lettre à la communauté d’agglomération de Marne-et-Chantereine, l’Agence Régionale de Santé revient sur les rumeurs de cancers concernant les populations voisines du fort de Vaujours, notamment à Courtry.
L’ARS rappelle d’abord qu’une étude a déjà été menée en 2001 par un groupe d’experts pour répondre à la préoccupation des riverains sur le risque de cancer autour de Vaujours. Ce groupe a analysé les données sur l’état de santé du personnel du CEA et a noté que ceux qui avaient travaillé sur le fort de Vaujours présentaient globalement un taux de décès par cancer inférieur à la moyenne de la population.
Ce groupe d’experts en santé a également conclu que les riverains du fort de Vaujours sont exposés à un risque de contamination « à un niveau extrêmement faible non détectable ».
L’ARS s’exprime ensuite dans son courrier sur les chiffres ayant circulé sur Internet et dans les médias et qui semblent révéler un taux de décès par cancer à Courtry supérieur à celui de la région.
L’Agence explique clairement que ces données sont sorties de leur contexte et sont interprétées de façon complètement erronée. Sa conclusion explicite est que les chiffres n’indiquent pas une surmortalité par cancer à Courtry, et que le taux de mortalité prématurée y est même plus faible qu’en Seine et Marne.
Enfin l’ARS rappelle, à propos des rumeurs de cancer de la thyroïde à Vaujours, que le cancer de la thyroïde n’est pas un cancer attendu lors d’une exposition à l’uranium de quelque nature que ce soit.
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